Bénédicte Burguet
Benedicte Burguet-Journé
Bénédicte Burguet-Journé est auteure, journaliste et maman de Blanche, deux ans et demi. Amoureuse de Paris où elle élève sa fille dans les traces de ses propres souvenirs, elle nous parle de son rôle de mère avec sincérité.
Son indépendance d’esprit et sa liberté nous inspire autant que ses mots et le regard qu’elle porte sur le monde.
Quel est votre lien à la maternité ? Comment avez-vous le sentiment d’élever votre fille ?
Je l'élève (mais j’ai envie de dire « nous l’élevons ») pour qu'elle soit indépendante et solide. Pour qu'elle n'ait plus besoin de moi un jour. C'est dans la logique des choses selon moi. On ne fait pas d'enfants pour soi mais pour les amener à être vaillants sur le chemin de la vie.
Quel enfant étiez-vous ? Est-ce qu'elle vous ressemble ?
Je me souviens simplement que j'étais très impatiente de grandir. Je me sentais prisonnière de mon corps d'enfant, contrainte par ma condition de "petite". Ma mère me dit que j'étais une enfant vive mais sage. Ma fille n'a que 2 ans et demi, difficile donc de dire si elle me ressemble mais elle veut déjà tout faire seule et manifeste l'envie d'être très autonome. En ça, on se ressemble.
Quel est le rôle, la place de son père depuis sa naissance, dans votre famille ?
Son père est sa deuxième jambe, aussi présent et structurant que moi. Avoir un enfant était plutôt à son initiative, il s’est donc engagé envers moi - comme envers elle - à être 50% de l'éducation, de la présence et de la charge parentale. Nous sommes deux éléments complémentaires et aucun ne fait plus que l’autre. À tel point d’ailleurs, qu’elle nous appelle souvent « PaMan », sa manière à elle de dire que nous sommes deux références aussi importantes l’une que l’autre.
Qu’avez-vous envie de lui transmettre ?
Beaucoup de force d'abord et un bon système de valeurs ensuite. J'aimerais qu'elle ait une grande confiance en elle, qu'elle ne vacille pas facilement et ne soit pas naïve.
Qu’est-ce que votre enfant vous transmet à vous ?
Elle m'apprend la patience et à me mettre dans ses chaussures.
« Son père et moi sommes deux éléments complémentaires et aucun ne fait plus que l’autre. À tel point d’ailleurs, qu’elle nous appelle souvent ‘‘PaMan’’. »
Quelle est votre histoire avec JEM ?
Je l'ai connue à son lancement en 2009. Je venais de terminer mes études et j'étais en stage dans un magazine. Premier coup de foudre esthétique.
Qu’est-ce que JEM transmet, selon vous ?
Des valeurs de conscience et de durabilité qui résonnent en moi.
Quel bijou pourriez-vous offrir à votre fille ? Et lequel voudriez-vous qu’elle vous offre un jour ?
Chez JEM, je pourrai lui offrir une bague Étreintes. J'aime leur ligne autant que la symbolique.
Me concernant, j'aimerais un bijou hand made : un collier de nouilles ou une bague en pâte à sel.
Y a t-il un bijou qui vous lie tous les deux ?
Un collier gravé à son nom que j'ai eu pour sa naissance et qui lui reviendra.
Que symbolise pour vous la fête des mères ?
Pas grand chose pour l'instant. Ma mère n'y a jamais été attachée. Par héritage, je crois que moi non plus. Mais je serais ravie de changer de point de vue avec ma fille.