Paloma Coquant
Paloma Coquant
Paloma Coquant est comédienne, mannequin et fondatrice de Mam Collecte Solidaire, une association qui vient en aide aux mères dans le besoin. Maman de Viggo, deux ans, cette personnalité joyeuse, solaire et engagée, nous raconte avec conviction et spontanéité son lien à la maternité et à la transmission.
Quel est votre lien à la maternité ? Comment avez-vous le sentiment d’élever votre fils ?
Mon lien à la maternité est d’un naturel assez désobligeant. J’ai eu envie d’être mère très tôt.
Il y a quand même un vrai paradoxe, c’est que même avec un enfant de deux ans et demi je n’arrive toujours pas à réaliser que je l'ai porté pendant 9 mois. Parfois je le regarde et je ressens un truc assez indescriptible: j’ai l’impression de le connaître par cœur, qu’il est le prolongement de moi, et en même temps je réalise à quel point il ne m’appartient pas, à quel point notre relation m’est précieuse et vitale, et à quel point il est important de cultiver cette relation et d’en prendre soin, qu’il est unique et que j’ai envie de lui faire ressentir chaque seconde de sa vie.
C’est très important pour moi de l’élever de cette façon: lui faire sentir qu’il est différent, singulier, que toutes ces choses sont une vraie richesse et que c’est précisément tout ça qui le rendra plus fort.
Comment partagez-vous votre travail, votre besoin d’inspiration, d’autonomie, et l’éducation de votre fils ?
Je ne vais pas mentir, ce qui me manque le plus depuis que je suis devenue mère c’est ma liberté. C’est vrai qu’en devenant parent, on dit au revoir à une certaine spontanéité. D’un autre côté, je m’oblige à finir mes journées à 17h pour pouvoir aller le chercher. Ces moments sont précieux pour moi. Je tiens à ce que ce soit moi qui m'en occupe et pas quelqu’un d’autre - du moins autant que possible.
Pour ce qui est du travail je planifie mes journées entre le moment où je le dépose et celui où je le récupère. En tant que mère seule, l’équilibre a été dur à trouver, c’est beaucoup d’organisation mais en même temps je suis très heureuse comme ça. Les journées sont courtes et je cours partout mais ça m'apprend à être très efficace, pleinement dans le présent et à l’écoute de ce que je veux ou pas. Je suis très autonome, je suis mon propre moteur, j’aime l’idée d’avoir envie de déplacer des montagnes pour pouvoir offrir à mon fils une vie joyeuse, heureuse, riche, intéressante.
J’ai envie qu’il grandisse comme moi : avec des parents qui lui montrent que tout est possible tant qu’on s’en donne les moyens.
Est-ce qu’il s’intéresse déjà à votre travail ? Est-ce que vous lui parlez de vous, de ce que vous faites ?
Il est encore petit, après il lui est déjà arrivé de venir en tournage avec moi. Une chose est sûre c’est que j’ai drôlement hâte de pouvoir lui partager ma passion pour le cinéma, et de regarder plein de classiques avec lui.
Qu’avez-vous envie de lui transmettre ?
J’ai envie de lui transmettre l’importance de l’intérêt pour les autres, qu’ils soient la porte à côté ou à l’autre bout du monde. J’ai envie de lui transmettre des valeurs de partage et de bienveillance. J’ai envie d’éveiller chez lui la curiosité nécessaire pour trouver sa passion dans la vie car pour moi on ne peut pas vivre sans passion. J’ai envie de lui transmettre l’importance de la famille, celle dans laquelle on naît et celle qu’on choisit.
Beaucoup de force d'abord et un bon système de valeurs ensuite. J'aimerais qu'il ait une grande confiance en lui, qu'il ne vacille pas facilement et ne soit pas naïf.
Qu’est-ce que votre enfant vous transmet, à vous ?
Je crois qu’une des premières choses que j’ai dite après avoir accouché c’est : "j’ai envie d’appeler tous les gens à qui j’ai dit je t’aime et leur dire que je leur ai menti". L’amour d’une mère pour son enfant est tellement unique, tellement divin.
Il m’a appris à regarder dans les yeux. Il m'a appris à être dans le présent et nulle part ailleurs. Il m’a appris qu’on ne pouvait pas tout maîtriser et que ce n'est pas grave. En fait il m’a appris à être moi, en mieux. Je suis beaucoup plus apaisée avec qui je suis, depuis que mon fils est né.
À quoi aime-t-il le plus jouer avec vous ?
Chez nous la vie se vit en musique. Du réveil au coucher. Alors le matin on danse, on se prépare en chantant, on prend le bain en écoutant de la musique. Je chante beaucoup alors il a une oreille musicale et un rythme assez surprenants. Ce matin je l’ai surpris à jouer sur son petit piano et ça avait du sens, du rythme. La musique a vraiment fait partie de ma construction et j’espère qu’il en sera de même pour lui.
Je crois qu’une des premières choses que j’ai dite après avoir accouché c’est : "j’ai envie d’appeler tous les gens à qui j’ai dit je t’aime et leur dire que je leur ai menti".
Quelle est votre histoire avec JEM ? Qu’est-ce que JEM transmet, selon vous ?
On dit que les débuts sont toujours les meilleurs moments non ? Alors je vis mes meilleurs moments avec JEM.
J’ai découvert son histoire il y a quelques jours. J'ai beaucoup appris sur la marque, l’univers de la joaillerie, tout le travail qu’il y a autour des différents acteurs de cette industrie pour rendre ce domaine plus engagé, plus écologique, plus humain. Je suis très heureuse de voir que certaines marques ont de telles valeurs, qu’elles sont prêtes à s’engager comme le fait JEM.
Le chemin est long mais le but est réalisable, et je suis très heureuse de me dire que je vais contribuer à véhiculer les valeurs de la marque, ses engagements à l’étranger, auprès de travailleurs dont on parle peu, qui font un travail colossal et difficile. J’aime l’histoire du label Fairmined, et j’espère bien qu’ensemble nous réussirons à intéresser plus de monde, et à transmettre un savoir encore peu connu.
Quel bijou pourriez-vous offrir à votre enfant ? Et lequel voudriez-vous qu’il vous offre un jour ?
Je trouve qu’un bijou est très personnel. C’est difficile à offrir. Je n’aimerais pas être à la place d’un homme qui doit choisir une bague pour demander son amoureuse en mariage, ça doit être terrible comme sensation.
Pour mon enfant, je pense que ce serait un peu la même chose. Et puis j’aime la pureté des enfants, il n’ont besoin de rien pour être sublimes, ils se suffisent à eux-mêmes.
En revanche, petites ma soeur et moi avions offert à ma mère (avec un petit coup de pouce de Papa bien entendu…) une médaille avec écrit "Maman je t’aime" d’une écriture d’enfant. Je crois que j’adorerais avoir cette médaille à mon tour juste pour ce qu’elle représente de sentimental entre ma mère, ma soeur et moi.